Il existe un risque avéré de pollution de la nappe phréatique suite à l’ennoyage de la mine et à la remontée de la saumure polluée.
Située sous la nappe phréatique, l’ennoyage des galeries et des cavités de stockage du site est inexorable. Chaque jour, ce sont 4 m3 d’eaux d’exhaure qui sont pompées du fond vers la surface.
Les eaux de la nappe phréatique ont commencé à remplir les vides miniers par les puits remblayés, mais pas totalement imperméables.
Quand les eaux atteindront le niveau de stockage, vers 500m de profondeur, puis rempliront les puits jusqu’à la surface, une pollution de la nappe phréatique par remontée de la saumure éventuellement contaminée par les déchets deviendra possible.
Les solutions de scellement et de surveillance à long terme préconisées par les MDPA sont pour le moins incertaines !
– Pour les MDPA, “la solution consiste à poser dans les galeries, plusieurs scellements de plusieurs dizaines de mètres de long à base de béton. Leur efficacité permettrait de retarder l’arrivée des polluants… “
Ce système n’a jamais été mis en œuvre et ne reste donc qu’une hypothèse tout à fait théorique.
– Qui peut garantir la fiabilité d’un système de surveillance à très long terme, de l’évolution de la pollution chimique et les moyens d’y remédier rapidement ? Il sera impossible d’agir sur les déchets emprisonnés à 500m sous terre !!!
Par ailleurs, le Bassin rhénan et l’Alsace en particulier sont des zones reconnues à forte sismicité. Pour les promoteurs de Stocamine, la profondeur du stockage (- 600m) garantit tous risques de bouleversements du fond suite à un tremblement de terre. Pourtant, un tremblement de terre de magnitude de 3,2 à l’échelle de Richter a entrainé des éboulements de galeries à 2000 m de fond dans une mine située à Driefontein en Afrique du Sud.